Luna: The Shadow Dust est un point’n’click réalisé par un petit studio indépendant : Lantern Studio ; composé de quatre personnes : Beidi Guo (game designer et directrice artistique), Wang Guan (développeur), Fox Zhuang (game designer et chef de projet) et Wang Qian (compositrice).
LUNA: The Shadow Dust
Genre : Point’n’click
Développeur : Lantern Studio
Éditeur : Application Systems Heidelberg
Plateforme : Windows, Mac, Linux
Testé sur : Windows
Langues : aucune
DRM : Steam
Date de sortie : 13 février 2020
Acheter sur Humble Bundle (sponsorisé)
https://www.youtube.com/watch?v=pQ5L280ACHc
Le jeu a été financé à l’aide d’une campagne Kickstarter qui a réuni près de 1510% de leur objectif initial soit un total de 17 570 £.
Les contributeurs de 7 £ et plus ont obtenu une copie du jeu. Il est vendu actuellement sur Steam pour 20 €.
Vous prenez le contrôle de deux personnages, deux amis : Üri le petit garçon et Layh l’animal qui l’accompagne, avec des animations dans des décors et avec des phases de gameplay entrecoupées de cinématiques, le tout réalisé à la main. Chacun des deux personnages participera à sa manière, selon sa morphologie ou ses capacités, à progresser dans une émouvante histoire dépourvue de textes écrits ou oraux.
N’étant pas spécialement un habitué du genre, j’ai trouvé parfois un peu compliqué l’approche de quelques puzzles. Certains nous rappellent même de prendre notre temps, que ce soit le tout premier où il faut s’arrêter pour voir ce qui est caché ou le dernier où seule la patience vous permet de terminer le niveau avec succès.
Chaque puzzle offre des mécaniques différentes, très intelligemment ancrées dans une narration poétique et des décors bourrés de détails, accompagnés d’une bande originale envoûtante, dont vous pouvez en avoir un aperçu sur Soundcloud (que je ne me lasse pas d’écouter en rédigeant cet article).
Luna: The Shadow Dust est inspiré d’un film d’animation de Beidi réalisé en 2007, qui narre l’histoire d’un homme qui pilote la lune autour de la terre et de sa relation longue distance avec sa famille, mais aussi du Cycle de Terremer d’Ursula K. Le Guin. Il ne traite pas seulement du bien et du mal, mais de l’équilibre entre l’ombre et la lumière. Sans lumière, il n’y a pas d’ombre.
Personnellement, son univers, notamment les deux personnages principaux, n’est pas sans me rappeler Finn et Jake d’Adventure Time (dont je suis un très grand fan), ou encore, pour les petits rats, des personnages du Voyage de chihiro ou de Désenchantée.
Une fois le jeu terminé, si vous faites un tour dans la galerie des cinématiques, vous remarquerez qu’il vous en manque une. J’ai trouvé la solution en allant jeter un oeil au hub de la communauté, sur sa fiche Steam, tout en bas de ce walkthrough (en anglais). Dans la foulée, Nicocostaud m’a envoyé le lien d’une vidéo YouTube qui donne le détail pour obtenir la cinématique et montre aussi la cinématique elle-même (à partir de 1:41:15).
Au passage, je remercie mes chères spectatrices et chers spectateurs qui m’ont assistés pendant mes streams de LUNA sur Twitch des mercredis 18 mars et 1er avril.
On aime
- La réalisation narrative et graphique, très réussies
- La musique calme, envoûtante
- La difficulté progressive des puzzles
On n’aime pas
- La durée de vie du jeu (à peu près 2h30), comparativement au prix (20 €)
- La rejouabilité, notamment lié au type du jeu
- L’énigme avec l’échelle, la pire du jeu
Retrouvez Lantern Studio sur Facebook, Twitter et YouTube.
Rédaction : Thoanny
Correction : Deathmortus & Inwe
