Dans la bibliothèque de Mondstadt, dans le QG de l’Ordre de Favonius.
Descendez l’escalier, puis allez en direction de la double porte au fond de la pièce. Tournez à gauche après la deuxième table pour atteindre l’étagère basse sur laquelle repose ce livre.

Comme chacun le sait, le clan Lawrence est une famille noble dont la notoriété n’est plus à faire.
Passant leur temps à ne rien faire, c’est en écrasant le peuple que les nobles arrivaient à
maintenir leur train de vie luxueux.
Licencieuses étaient les vies qu’ils menaient. Sous leur règne cruel, le peuple était la victime de crimes répétés.
Bien que les gens du commun souffrissent tous de l’avarice et de la cruauté de la
noblesse au pouvoir, nul n’osait lever la voix à son égard.

Dietrich était un noble de haute-naissance.
Encore jeune, il n’était responsable d’aucun crime, et sa maîtrise de l’épée était réputée parmi toute l’aristocratie.
Il possédait en revanche un caractère impatient, et se pensait le centre du monde, estimant que tout tournait autour de lui. Ce genre de défauts est chose commune chez la noblesse.
Mais étant né au sein du clan Lawrence, ce n’était qu’une question de temps avant qu’il devienne à son tour semblable aux autres nobliaux.

C’est à cette époque que le jeune homme commit le premier acte vraiment condamnable de son existence.
Quelque temps plus tôt, Dietrich avait décidé de ne pas assister au cours de maître Damo sur les éléments, préférant aller traîner en-dehors de la ville. Mais alors qu’il traversait les rues pleines d’une plèbe vibrante, son regard tomba sur une jeune blonde aux yeux couleur d’azur.
Incapable de décrire les émotions qui l’envahissaient, Dietrich était sûr d’une chose : jamais son cœur n’avait paru aussi gros dans sa poitrine – et jamais n’avait-il été aussi incontrôlable.
« Voilà sans doute ce que ressent Mère quand elle voit sont chat. »
Et ainsi pensant, Dietrich réalisa qu’il était en train de marcher vers la jeune fille.

Mais à sa grande déception, cette dernière ne sembla pas lui prêter une once d’attention. Même après qu’il lui eut révélé son identité, elle continua de ne montrer aucun signe d’intérêt à son égard.
Décidant qu’elle ignorait tout de ce qui était bon pour elle, le jeune noble décida d’aller la chercher sous le couvert de la nuit, qu’elle le veuille ou non.

« Une fois attrapée, je la mettrai en cage, comme fait Mère quand son chat a fait une bêtise. »

Dans la bibliothèque de Mondstadt, dans le QG de l’Ordre de Favonius.
Descendez l’escalier, puis allez en direction de la double porte au fond de la pièce. Cette étagère se trouve au fond du demi-étage de gauche.

C’est par un beau jour d’été qu’arriva en ville la jeune fille. Ses longs cheveux couleur d’or brillaient comme le soleil de printemps, et ses yeux bleus reflétaient les rayons de l’après-midi. Il aurait été difficile d’imaginer comment une telle jeune fille avait pu traverser seule les terres infestées de monstres bordant la cité.

« Suspecte, elle ? Dire ça serait faire injure à sa beauté ! »
Ainsi parlait le garde de la porte, ivre, au milieu des clameurs de la taverne. Il avait gagné une belle somme à son poste ce jour-là, suffisamment pour garder sa coupe pleine jusqu’à la tombée du jour, si ce n’est plus.
« Haha, tu as juste été subjugué par sa beauté ! »
fit l’homme à ses côtés en riant.
« Et puis quoi ? Ce n’est pas mon genre de fricoter avec les femmes ! C’est plutôt ça qui m’a subjugué ! »
Et ainsi parlant, il sortit une bourse bien garnie de sa poche, et la fit sauter dans sa paume.
« Eh bien ! Aujourd’hui, c’est toi qui invites, pour sûr ! »
« Vous avez entendu ! Tournée générale ! J’espère juste que tu arriveras à tenir ! »

Et c’est ainsi qu’arriva l’érudite répondant au nom de Nottie en ville, et décida de s’y installer.
Nottie parlait doucement, d’un ton calme et rassurant. Le bruit se mit à courir après un moment dans les rues de la cité que celui qui échangeait quelques mots avec la jeune fille de jour, voyait sa nuit remplie de rêves de bon augure.
Cela mis à part, l’arrivée de la jeune fille ne changea rien à la vie des habitants. Après tout, ceux-ci avaient déjà assez à faire avec leurs tâches quotidiennes, sans compter l’oppression constante qu’ils subissaient de la part de l’aristocratie.

« Oh, moi qui croyais que la vie en ville serait simple. Je n’aurais jamais imaginé ça… » Alors que les rais du soleil éclairaient sa chambre, ainsi pensait la jeune fille, le menton dans la main, assise à une table. Elle se mit à tracer de ses doigts un motif inconnu ; les mots s’écoulaient de sa bouche, tel un chant magique prononcé d’un ton capable de convaincre le plus cynique des hommes.

Dans la bibliothèque de Mondstadt, dans le QG de l’Ordre de Favonius.
Descendez l’escalier, puis allez immédiatement à gauche (entre la table et l’étagère) pour trouver le livre dans ce renfoncement.

La nuit vint.
Du loin provenait le hurlement étouffé de quelque bête sauvage – sans doute un loup. Nottie s’assit sur son lit, et releva sa manche pour révéler un serpent blanc comme la neige, entouré en un brassard autour de son bras.
La tête du serpent était particulièrement marquante, avec sa gueule ouverte montrant ses crocs, et son cou rejeté en arrière comme s’il s’apprêtait à bondir sur sa proie.
Le corps ondulé du serpent entourait son bras, émettant une aura dangereuse sous les rayons des lampes magiques éclairant la pièce.
« Bonne nuit, ma sœur. »
Nottie caressa le brassard avec affection, jouant avec la queue du serpent d’un doigt distrait.
Après un moment s’éteignirent les lampes magiques, plongeant la chambre dans l’obscurité.

Pendant la nuit, Nottie gagnait un pouvoir immense.
Ce n’est donc pas un hasard si elle sut qu’un intrus était présent à peine celui-ci avait-il pénétré dans la chambre.
Assise sur le lit, Nottie pouvait clairement voir Dietrich qui, dans les ténèbres de la nuit, remettait discrètement de l’ordre dans sa corde et ses vêtements.
La jeune fille avait de plus en plus de mal à réprimer un éclat de rire : heureusement, Dietrich arriva à sa hauteur.

Les yeux de Dietrich tombèrent sur ceux qui l’avaient tant marqué. Mais là, dans la nuit ambiante, Dietrich réalisa que les yeux adorés n’étaient plus ornés du bleu qu’il avait vu plus tôt. À cet instant, ils étaient emplis de la couleur de la nuit, et rappelaient la tranquillité meurtrière des fonds marins.

« Bois l’eau de cette coupe. »
Ce furent là les derniers mots qu’entendit Dietrich avant de sombrer dans l’inconscience.

Dans la bibliothèque de Mondstadt, dans le QG de l’Ordre de Favonius.
Dirigez-vous vers l’escalier par l’aile de gauche. Le livre se trouve dans l’étagère à la fin du couloir.

La coupe tomba en rebondissant sur le sol, suivie par Dietrich qui tomba lourdement. Nottie s’accroupit près du jeune noble, et lui ôta le sabre qu’il portait à la hanche. Elle frappa à plusieurs reprises la garde, jusqu’à ce qu’une gemme noire qui était incrustée s’en détache et atterrisse dans sa paume.

« M’amener l’œil de la nuit éternelle à ma porte, comme c’est gentil. »
Ainsi parlant, elle dénoua le serpent enroulé autour de son bras, et plaça la gemme dans sa gueule.
Les écailles et la chair de l’animal se mirent à frémir et grandir, et en un instant le petit serpent enroulé dans la paume de la jeune fille tomba au sol pour devenir un python géant aux écailles noires et aux yeux couleur de flamme, au corps remplissant presque toute la pièce.
Nottie tendit la main, et tandis que les lampes magiques s’allumaient à nouveau, le python diminua de taille, jusqu’à rejoindre sa forme originelle autour du bras de la jeune fille.

« Tu te caches ? »
Nottie regarda sous le lit.
Là, elle trouva…
… un chien.
L’animal tremblait, probablement de panique après avoir vu la métamorphose du serpent ?

« Moi qui voulais te transformer en loup, te voilà chien… Je suis désolée ! »
Bien que prononçant des mots d’excuse, la voix de la jeune fille ne contenait aucune trace de remords.

Avant même même d’avoir compris ce qui lui arrivait, Dietrich s’était retrouvé sous le lit, guidé par son instinct.
Ce n’est qu’alors qu’il reprit ses sens. Lorsqu’il entendit la voix de Nottie, il essaya de répondre, mais peu importe l’effort qu’il y mit. Le seul son sortant de sa bouche était désormais « Wouaf ! Wouaf ! »
En s’entendant, Dietrich, affolé, bondit de sa cachette.

Peu importe le nombre de fois que Dietrich sauta devant le miroir, aboyant de désespoir : l’image qui lui était renvoyée n’était plus celle du jeune nobliau qu’il était encore quelques heures plus tôt.
Dietrich n’eut d’autre choix que de retourner la queue entre les jambes chercher Nottie. En l’apercevant, cette dernière ne parut pas surprise le moins du monde ; elle se contenta de joindre les mains sur sa poitrine en le regardant. Soudain, Dietrich réalisa qu’il ne pouvait plus avancer.

« Voilà qui n’est pas une façon d’approcher une demoiselle… Hum… On dirait bien que tu as besoin d’entraînement ! »

Dans la bibliothèque de Mondstadt, dans le QG de l’Ordre de Favonius.
Rentrez par la porte de gauche pour accéder à la bibliothèque. Le livre se trouve dans une pile au sol immédiatement à gauche en entrant.

« Laisse-moi me présenter. Je suis Nottfriga, mais tu me connais peut-être mieux sous mon surnom. Les gens m’appellent l’Enchanteresse de la Nuit. »
Et tandis qu’elle prononçait ces mots, ses cheveux blonds se mirent à foncer graduellement, pour finalement devenir noirs comme le ciel nocturne visible par la fenêtre. Ses yeux autrefois bleus étaient maintenant d’un noir de jais, semblables à l’ébène.

« Je suis ta maîtresse à présent. Mais sois sans crainte, je t’entraînerai comme il faut. » Nottfriga s’agenouilla et plaça autour du cou de Dietrich un collier qui semblait être sorti de nulle part, et qui rapetissa jusqu’à épouser parfaitement le cou de l’animal. Ce dernier était incapable de l’enlever, qu’il gratte ou qu’il morde.

« Nous avons déjà perdu trop de temps. Viens, partons maintenant. »
Et à ces mots, Nottfriga partit en direction de l’extérieur de la ville. Dietrich eut beau y mettre toute la force dont il était capable, se voyant rejoindre sa villa, il n’eut pas d’autre choix que de la suivre en se lamentant. Le collier installé par Nottfriga semblait avoir pris le contrôle de son corps, et il était incapable de ne faire ne serait-ce qu’un pas dans une autre direction.

Aux aboiements de Dietrich, Nottfriga finit par se retourner. D’une mèche de cheveux, elle fit une boucle autour d’un doigt.
« Ça a beau être un spectacle intéressant que de te voir lutter comme ça, c’est bien trop bruyant. Continue comme ça, et tu auras l’honneur de tester mon nouveau sort, le « Silence de la Nuit ». »
À cet instant, le silence sembla gagner le monde les entourant. L’intuition de Dietrich lui dicta qu’il valait mieux ne pas devenir le dernier sujet de test de la magicienne.

Dans la bibliothèque de Mondstadt, dans le QG de l’Ordre de Favonius.
Rentrez par la porte de droite pour accéder à la bibliothèque. Le livre se trouve dans l’étagère basse en face de vous.

Dietrich assistait à la chute du clan Lawrence.
Qui savait où était parti le chat qu’élevait sa mère… Son père, distrait, et sa mère, hystérique, étaient si proches de lui, et pourtant, il avait beau crier, ils ne lui prêtaient aucune attention.

« Wouf… »
Dietrich baissa la tête, mais avant qu’il ne puisse ouvrir de nouveau la bouche, le sol s’ouvrait sous ses pieds. Une paire de mains semblables à celles d’une vieille sorcière sortirent du sol et le saisirent par le cou.
Puis vint la chute, qui sembla ne jamais prendre fin, jusqu’à ce qu’enfin il s’écrase par terre aux pieds de la mégère.
Étrangement, il n’avait pas mal.

Quelque chose saisit Dietrich par son collier, et il se retrouva hissé à bras-le-corps.
Tout devant lui n’était qu’obscurité. Il ne pouvait distinguer que ce qui était à ses pieds : une marmite fumante, remplie d’une substance noire d’origine inconnue qui gargouillait et bouillonnait. Il y vit également quelques objets flottant à la surface, et, en se concentrant, arriva même à distinguer des toiles d’araignée et des os de vipère… Dans son oreille se glissa la voix de Nottfriga : « Ah, je t’ai attrapé maintenant, mon dernier ingrédient ! Une fois que je t’aurais ajouté, ma potion de vie éternelle sera terminée. Haha ! »

« Wouf, wouf, wouaf ! » (Lâche-moi, sale sorcière ignoble !)
Dietrich se mit à se débattre de toutes ses forces, n’imaginant pas un seul instant que son collier jusqu’alors intraitable choisirait ce moment pour le laisser glisser…
« Wouf… »
Il tombait à nouveau.
Il n’entendait plus rien, hormis le vent hurlant et le rire fou de Nottfriga.

Dans la bibliothèque de Mondstadt, dans le QG de l’Ordre de Favonius.
Rentrez par la porte de gauche pour accéder à la bibliothèque. Le livre se trouve dans l’étagère basse en face de vous.

« Réveillez-vous… »
Dietrich sentit son corps se balancer doucement.
« Est-ce que ça va ? »
Une main se tendit, comme pour vérifier sa respiration.
La voix était familière…
Une voix agréable comme la brise en avril et douce comme le soleil de mars.

Dietrich se força à ouvrir les yeux, et devant lui…
La jeune fille à la chevelure dorée et aux yeux bleus se tenait là.
« Ah, merveilleux, vous êtes enfin réveillé ! », dit-elle en souriant.

« Cet endroit… Est-ce… Celestia ? », se demanda Dietrich.
« Non, ce n’est qu’une forêt ordinaire », répondit la jeune fille.
C’est alors que les sens de Dietrich lui revinrent, et il sut que la jeune fille devant lui était la source de tous ses ennuis – la perfide sorcière Nottfriga ! En un éclair, il s’était remis de ses émotions et avait bondi à distance, en position de défense.

« N’ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal. Ah, j’ai dû oublier de me présenter ! Je m’appelle Madeleine. Je suis… Eh bien, je suis la petite sœur de Nottfriga. » Ainsi parlant, Madeleine fit danser ses doigts derrière son dos, conjurant un sort bénin de magie relaxante, puis s’approcha de Dietrich : « Venez maintenant, tout va bien. »

Dietrich se calma en effet. Il désirait demander à la jeune fille devant lui comment elle pouvait le comprendre… Mais il ne pouvait toujours qu’aboyer.
« Oh, ça ? Ce n’est qu’un petit sort. Ma sœur le connaît aussi. »
« Wouaf, wouf wouf ! » (Alors cette vieille mégère sait que je parle, et faisait semblant tout le long de ne pas m’entendre ?)
« Eh bien… Nottfriga est en fait une personne au bon cœur. » En mentionnant sa sœur, un magnifique sourire s’afficha de nouveau sur le visage de Madelaine.
« … »

Dans la bibliothèque de Mondstadt, dans le QG de l’Ordre de Favonius.
Le livre se trouve dans la bibliothèque sous l’escalier de gauche en descendant.

« À croire que les sorcières vendent leur cerveau contre leur magie. Impossible de communiquer avec elle… » Ainsi ruminait Dietrich en suivant la jeune fille aux cheveux dorés, qui avançait tout en parlant.
« Ne dites pas ça ! Si ma sœur vous entendait, elle serait très en colère », dit Madeleine d’une voix calme en regardant Dietrich.
« Wouf wouf wouf, wouaf wouaf ? » (Eh bien, vous n’avez pas qu’à… Attendez, comment avez-vous lu mes pensées ?)
« Dommage… C’est… Trop… Tard… »

Dietrich leva la tête, alarmé par un changement dans l’air qui l’entourait.
Son expression n’avait pas changé…
Et pourtant…
Il comprit immédiatement que la fille devant lui n’était plus la même personne.
« Il semble que ton cauchemar a été d’une certaine utilité… Pour tes souvenirs, tout du moins. Mais tu es encore loin de faire l’affaire à mon avis. »
Cette voix hautaine et froide… Oui, c’était sûrement Nottfriga.
« Eh bien, je crois que je vais laisser l’Essence du cœur intime en vous. »

« L’Essence du cœur intime » ? Qu’est-ce que c’était que ça encore…
Un instant… Madeleine venait juste de mentionner quelque chose de la sorte.
« Ne vous inquiétez pas ! Le cauchemar d’avant n’était qu’une illusion. Ma sœur a placé l’Essence du cœur intime en vous, et elle est capable de révéler vos peurs. C’est pourquoi vous avez rêvé des choses que vous craignez le plus. »
« Mais ma sœur a dû le faire pour votre bien. Elle a, après tout, une âme si douce. »

Dietrich sentit les poils se dresser sur son corps tandis qu’il contemplait Nottfriga, tremblant, son esprit vide de toute autre pensée.
« Il semble que mes enseignements aient été utiles. Bien, continuons notre route. » L’apparence effrayée de Dietrich plut à sa maîtresse, la sorcière.

Dans la bibliothèque de Mondstadt, dans le QG de l’Ordre de Favonius.
Descendez les escaliers. Le livre se trouve dans l’arche de bibliothèques de droite.

Madeleine tenait à cet instant un chien – Dietrich, en effet – tandis qu’elle avançait tranquillement sur le chemin. La jeune fille aux cheveux d’or traversait la forêt d’un pas léger au milieu des arbres immenses, se déplaçant avec l’élégance et la délicatesse du cygne.

« Encore heureux, c’est Madeleine. Ça aurait été cette sorcière de Nottfriga, elle m’aurait sûrement forcé à marcher, ou même utilisé sa magie pour me faire courir. Cet endroit n’est pas fait pour les chiens – ni pour les hommes ordinaires, d’ailleurs. Aucune trace de chemin, que des arbres… Ah, ce serait parfait si Madeleine pouvait continuer à me porter comme ça… » L’esprit à ses pensées, Dietrich regardait Madeleine.

La lumière de l’aube naissante dansait sur le visage de la jeune fille, dont les traits n’avaient rien à envier à n’importe quelle fille de haute naissance. Une peau couleur d’albâtre et des yeux doux lui conférait une apparence délicate et fragile, semblable à l’éphémère rosée du matin naissant sur les pétales des fleurs. « Madeleine a la peau si blanche… Plus que celle de n’importe quelle fille de l’aristocratie que j’aie pu voir », pensait Dietrich en l’observant.

« Laisse-moi te raconter une histoire. L’histoire de ma mort », fit soudain Madeleine.

À acheter auprès de Kuroda pour 3000× Mora à la Chambre Yae, dans la Cité d’Inazuma.

Il y a longtemps, il y avait une femme magique qui a donné naissance à des jumelles. Cependant, les familles magiques ont toujours été incapables de laisser deux progénitures en même temps. C’était le prix, la récompense pour l’échange d’un grand pouvoir magique.
Mais cette sorcière a atteint le sommet de sa maîtrise de la magie noire, et elle protège ses deux rejetons avec sa propre force vitale en guise de sacrifice.

Les bons moments ne durent pas longtemps, et le jour où la force vitale de la sorcière s’épuise est le jour de l’adieu funeste.
La sorcière a été libérée pour toujours, et Nottfriga, la sœur qui a survécu, prend tout sur son dos, estimant que c’est de sa faute si sa sœur Madeleine n’a pas survécu.
Heureusement, Nottfriga a hérité de l’aptitude à la magie noire de cette sorcière, et elle s’est servie d’elle-même comme d’un réceptacle pour extraire l’âme de Madeleine, à l’aide de sorts compliqués et d’incantations obscures.
Un autre fouille dans les parchemins bestiaux laissés par la sorcière dans la Haute Tour, combinant magie noire et techniques alchimiques pour créer le corps. Mettre une âme dans un nouveau corps et le réanimer n’est pas une tâche facile dans les arts interdits de la Magie de la lumière, sans parler de l’ignorance de Nottfriga en matière de Magie de la lumière.
L’obsession de Nottfriga pour Madeleine l’a conduite à trouver une solution. Elle a donc transformé son corps en un bracelet serpent et l’a porté autour de son poignet, s’embarquant ainsi dans un voyage vers l’aventure.

« Chère sœur, quand ce sera fini, nous ne serons plus jamais séparés… »

À acheter auprès de Kuroda pour 3000× Mora à la Chambre Yae, dans la Cité d’Inazuma.

Les dernières lueurs de la lumière s’estompaient, et l’obscurité était sur le point d’envelopper la forêt entière.
« Il est temps d’avoir une nouvelle sœur. »
Madeleine libère soudainement Dietrich dans ses bras.
« Au fait, je vais vous offrir un dernier cadeau. Je suis sûr que ma sœur sera heureuse
aussi. »
C’est ainsi que l’on a vu de la lumière lumineuse s’échapper d’entre les doigts de la jeune fille, se rassemblant progressivement en une masse éblouissante de lumière tandis que Madeleine libérait sa Magie de la lumière.
« Très bien, maintenant tu te tiens bien. Chut… ne parle pas encore. »
« Que diable… mystérieux… uh-huh. Dietrich a murmuré avant de pouvoir réagir, mais les mots ont été interrompus avant de sortir, et il s’est avéré qu’une main fine avait une prise ferme sur la bouche de chien de Dietrich. »
Un instant plus tard, un objet est rapidement introduit dans sa bouche par la jeune fille, déjà remplacée.
« C’est… »
C’est la poignée de son épée.
L’épée autrefois fièrement portée à sa ceinture.
« ? ! »
Dietrich a essayé d’ouvrir la bouche pour dire quelque chose.

« Si tu ne veux pas mourir, serre les dents pour moi. » Nottfriga tendit la main vers le vide et Dietrich sentit le collier autour de son cou si serré qu’il ne pouvait plus respirer, ne pouvant résister que de serrer les dents.

« Écoutez attentivement, utilisez cette épée pour te protéger plus tard. Bien que tu sois un jeune maitre déraisonnable, je serai troublé si tu meurs ici… » Nottfriga releva la tête de Dietrich et baissa la voix, « Après tout, la leçon n’est pas encore terminée, et si tu meurs facilement, je m’amuserai moins. »
l’Enchanteresse de la Nuit Son Excellence a dit, en retirant ses doigts tendus et en redressant ses robes de dessus.
Le collier se desserra à nouveau et l’air se déversa dans ses poumons en un torrent par les dents et le nez, et Dietrich n’osa pas lâcher sa bouche, si bien qu’il dut haleter avec difficulté.

Bientôt, il y a eu un bruit d’agitation dans le lointain…

Mise en page : Deathmortus

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