• Dans une pile de livres à droite d’une commode près du vase au rez-de-chaussée de la maison du Domaine de l’Aurore.
  • Parlez à Eileen, qui se trouve sur le terrain d’entraînement derrière le QG de l’Ordre de Favonius.

Dans chaque rue de Mondstadt j’ai déambulé.
J’y ai respiré l’odeur de la déchéance et des jeux.
Là j’ai vu les plus arrogants des aristocrates,
Côtoyer les plus miséreux des indigents ;
La toile des rues sombres en deux les sépare.
J’entends un cliquetis dans la nuit noire ; et je sais que c’est le son des chaînes entravant l’âme de l’oppressé.

Je patrouille les rues de Mondstadt la nuit venue,
Où mes pairs et supérieurs autrefois disaient :
« Nous sommes les chevaliers des étoiles ; levez la tête, nous sommes là ! »
« Car bous, qui brandissons notre drapeau dans le ciel étoilé, sommes tes protecteurs de Mondstadt ! »
Mais pas une fois n’ai-je levé la tête vers les étoiles ni vers le drapeau ;
Car il m’est impossible de délaisser ces rues sales.

Le marchand infortuné sanglote en silence,
Le vétéran grimace de douleur,
Dans le silence de mort des rues dans la nuit noire,
La jeune fille abandonnée par l’aristocratie implore Barbatos.
Les vents lugubres font trembler la cathédrale,
Et portant avec eux les complaintes du peuple, viennent gratter aux murs du palais.

Chacun des gémissements de la mère,
Chacun des pleurs de l’enfant,
Suffit à fendre le plus résistant des boucliers,
Et à tordre la plus acérée des lances.

Les sons des lamentations font trembler tout mon corps.
Mais au château et dans le palace, là-haut,
Sur les terres saintes où gémissent les vents,
Qui peut entendre le soupir d’une fourmi ?

Dans une pile de livres à gauche d’une commode près du vase au rez-de-chaussée de la maison du Domaine de l’Aurore.

Un jour alors que le soleil se levait,
À Mondstadt arriva une danseuse ; son épée était sa chanson.
Bien que chaînes et menottes son corps entravassent,
Dans son silence flottait une chanson.
C’était le chant de la liberté, plus clair que l’aube derrière les murailles ;
L’air joyeux du peuple libre.

Elle était l’Aube de la Compagnie Vagabonde ;
Elle était la condamnatrice des nobles.
Je lui ai un jour demandé : « Pourquoi venir renverser l’aristocratie ? »
« Ignores-tu donc qu’ils sont les meilleurs d’entre nous ? »

« Pourquoi sur un tel piédestal les placez-vous ? »
Sa voix portait le souffle de la brise.
« Toi qui te dis compagnon du vent, »
« Ne devrais-tu pas en ce cas avoir connu la liberté ? »

Elle conta à l’oreille esseulée les récits du passé,
Les ancêtres des aristocrates au pouvoir divin,
Les anges des jours perdus, les Archons et dragons,
Les divinités et les peuplades des terres entières ;
Ses chants ranimaient les légendes oubliées,
Et à travers le royaume se propagèrent.

Dans l’arène des nobles elle fit à nouveau chanter son épée ;
Sa dernière ballade s’éleva, culminant à cet instant.
Un anonyme chevalier dans l’arène sanglante son épée retrouva,
Et dans le lieu où les brises se rejoignent l’inhuma.

Mise en page : Deathmortus

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