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« Mais quel bien cela nous ferait-il à tous si les ambitions de Sa Majesté Schell se réalisaient ? »
Le chancelier militaire, Falangis, regardait par la fenêtre la mer d’étoiles, la voie lactée et les étoiles jetant une teinte pâle sur son visage et illuminant à nouveau ses cheveux, le chatoiement coulant lentement le long de ses mèches.
Elle ne pouvait s’empêcher de se rappeler sa première expérience de regarder les étoiles de loin par ce hublot, mais le sentiment d’émerveillement qu’elle avait ressenti autrefois était quelque chose dont elle ne se souvenait plus. À des centaines d’années-lumière de la surface ici, l’aspect de sa patrie s’était depuis longtemps déformé dans ses rêves aussi.
« Pardonnez-moi si j’ai parlé à tort et à travers, Votre Excellence. Mais cette guerre dure depuis trop longtemps, nous nous sommes battus pour le rêve de Sa Majesté Schell à travers d’innombrables zones stellaires, nous avons anéanti des millions d’êtres avec toutes sortes de stratagèmes et de ruses, nous sommes devenus gouverneurs et admirateurs d’une étrange zone stellaire… mais que nous a apporté la vision de Sa Majesté Schell ? Seulement de plus en plus de malheurs, de plus en plus d’ennemis, qui se répandent dans la galaxie et nous consumeront un jour… »
« L’empire du frère aîné sera un royaume éternel, un royaume où il n’y aura plus ni horreur ni pénurie. Le bonheur de tous ne sera plus à la merci de quelques-uns, et personne ne sera plus élevé qu’un autre, et même l’incompétence ne sera plus appelée un péché. C’est donc le destin des ennemis… qui ne peuvent comprendre une telle vision, d’être éradiqués. »
Le prince Gopata a secoué la tête, le ton doux mais froid.
Il semblait que la guerre contre les guérilleros de la Zone Étoile lui avait pris plus qu’un œil et un bras, et la fille devant elle était loin de la joviale fille que Falangis avait connue autrefois.
« Je fais confiance à la décision de mon frère, il ne sera jamais égoïste. Alors de tels mots qui ébranlent le cœur des gens, même vous, s’il vous plaît, arrêtez de les dire. »

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Face à un DÉF aussi serré, j’ai bien peur que même une énorme flotte composée uniquement de cuirassés de classe Yazta ait du mal à provoquer un DGT efficace. Complaisant avec le Miracle de l’ingénierie de l’Empire, le Grand Amiral Golda Farid n’avait jamais réalisé que les rebelles s’approchaient rapidement de sa ligne de vie. La puissante forteresse de l’Océan Stellaire, conçue par le Prince Gopata lui-même et baptisée « Anusarvan » par Sa Majesté Schen, était désormais aussi vulnérable qu’un œuf pour les rebelles.
Peshtanu a piloté la vedette Rakhsh au milieu du pipeline complexe d’anémo. Après avoir évité les gaz toxiques et les méta-éléments qui s’échappaient des nombreux orifices et s’être débarrassé de la machinerie autoréactive qui le poursuivait, ta vitesse de la vedette lui a rempli les oreilles et ébloui les yeux.
« Le moment est venu. »
Alors que le noyau énergétique du système électrique révélait peu à peu sa véritable forme, Peshtanu pensait.
« Le temps est écoulé. »
Le Grand Amiral Gorefried a pensé en regardant la masse lumineuse scintillante dans l’orbite de la planète.
Elle a donc ordonné une attaque aveugle de la planète.
Peshtanu a également porté un coup fatal au cœur de la forteresse –

« J’aimerais voir le visage orageux de la Princesse Gopata… »
Au même instant, les deux ont eu des pensées identiques.

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—— Il y a une décennie —
À 25 années-lumière

Sous le règne du Shogunat de Suruga, le peuple de tout te pays était mécontent et dans la misère.
À cette époque, le Shogunat de Suruga est dirigé par le Grand Shogun d’Imagawa, Shijin. Il y a quatre ans, après avoir finalement pris la tête du seigneur démon, Tan Masatada, le règne de terreur du Shogunat a commencé…
En un tel temps, en un tel lieu, errait un épéiste désinhibé.
Cet homme est l’homme chevaleresque connu sous le nom de Shinjuro, Bizenaka Kubei.
Bizenaka Kubei n’était pas un ronin ; on dit qu’il était autrefois le guide personnel de l’art de la guerre de Son Excellence. Ce n’est qu’à cause d’un piège ennemi et de la nature bouillonnante et méfiante du Grand Shogun qu’il a dû fuir Shogunat et entrer dans la nature.

Maintenant, Shinjuro se tient sur la colline et regarde au loin, de quoi regarde-t-il au loin ?
Est-ce un terrain plat ? Pas vraiment.
Est-ce les montagnes au loin ? Pas vraiment.
S’agit-il d’un prolongement de la route ? C’est vrai ! Mais pas tout à fait.

Alors, qu’est-ce que Shinjuro regarde exactement… ?
Les paysans qui avaient confié la grande responsabilité à l’épéiste avec du riz brut se sont également recroquevillés, n’osant pas lui poser de questions.

Cette question ne semblait être claire que dans l’esprit de l’épéiste silencieux.

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« C’est l’automne et la saison du moissonneur arrive. »
Saito Onizo a déclaré.

En temps de guerre, ceux que l’on appelait les ninja étaient des hommes puissants qui résistaient au danger et étaient des mercenaires pour les daimyo.
Né de la guerre, fort du pouvoir, c’est la chance du ninja.
Désillusionné par la fin de la guerre et effrité par la perte de pouvoir, c’est aussi le destin du ninja.

Le shogun Imagawa a finalement unifié les nations. A cette époque, les ninja qui mouraient en tant que lapins étaient soit exterminés, soit recueillis. Certains sont ensuite tombés dans les rangs et sont devenus des bandits des montagnes. Saito Onisa est une telle personne.

« Pas encore de précipitation, tant que les villageois n’ont pas battu le grain de riz pour nous. »
Celui qui a parlé est Mizuno.

Les soi-disant bandits des montagnes sont des guerriers qui sont fatigués des arts martiaux, ou des paysans qui combattent la mort.
Né de la guerre, grandi par la ruse, et rampant par la croissance.
Ainsi, lorsque la guerre s’est achevée et que la paix est revenue, la puissance des bandits des montagnes est apparue comme des éphémères.

Mizuno est issu d’une famille de paysans ordinaires et ne s’est révélé être un bandit des montagnes qu’à la quarantaine, mais il s’est développé très vite et est devenu le chef d’un parti.
Les gens qui ont été profondément opprimés par des voleurs vont leur détester le plus.

« Puis, un pyro brûle, ne laissant aucun survivant. »

C’est la conséquence du chaos.

Pour obtenir ce livre, rentrez dans la Comission culturelle, à l’intérieur du Domaine Kamisato. Le livre se trouve dans la pièce de gauche.

La topographie du village d’Asada est en forme de croissant.
Dès qu’il est entré dans les fosses, Shinjuro a vu cela.
Si suffisamment de villageois pouvaient être organisés pour leur tendre une embuscade sur la crête et cacher leurs fortifications pour attaquer d’en haut, ils pourraient facilement vaincre l’ennemi fatigué à distance. De plus, les villageois étaient plus nombreux que les bandits, et il ne serait pas difficile de les encercler.

Mais le problème vient aussi des villageois : s’ils veulent attirer les bandits des montagnes dans la vallée, ils doivent disposer d’un petit groupe d’hommes pour servir d’appât. Comment les villageois, qui ont été dans la tourmente pendant si longtemps et qui ont maintenant le Shogunat en leur nom, et dont l’esprit de vie et de membre est déjà dominant, peuvent-ils être prêts à servir d’appât et à se sacrifier pour la plus grande force ?

Il y a aussi le problème suivant : s’il s’agit d’une armée de samouraïs de l’ère de la guerre, il est certain que l’effet d’embuscade sera renforcé par une attaque pyrotechnique. Un grand pyro piégé dans la vallée et instigué par le vent de montagne ne manquera pas d’infliger de sérieux dégâts à l’ennemi au fond de la vallée.
Mais maintenant qu’il est à la tête d’un groupe de paysans défendant la campagne, rien de ce qu’il dirait ne mettrait le feu au grenier de sa famille… et même si c’était parfaitement compréhensible, le fait de ne pas tuer et blesser efficacement les bandits des montagnes inviterait sûrement à un châtiment encore plus terrible.

En pensant ainsi. Shinjuro s’est assis en silence.

Disponible auprès de Kuroda pour 3000× Mora à la Chambre Yae, dans la Cité d’Inazuma, après avoir complété la quête « La véritable forme des cinq couleurs » durant l’événement « Teintes du jardin violet » .

« Capitaine, vous pardonnerez mon franc-parler, mais vous avez dormi pendant toute la réunion, n’est-ce pas ? »
« Oh, tu as remarqué. »
« Même si vous teniez bien droit quand vous étiez assis, mes yeux ne me trompent pas. J’ai l’habitude de voir ce genre de choses. Capitaine, vous ne devriez pas utiliser les fruits de votre entraînement martial dans ce genre d’endroit. Si le commandant de la flotte l’apprend, rédiger un simple rapport ne suffira pas à vous sortir d’affaire. »
Malgré ces paroles, Mahasti savait que, pour l’instant du moins, personne n’oserait se dresser contre son chef. Le Commandement de la flotte alliée se trouvait dans un équilibre délicat. Son supérieur, Bitchuu Kyuubei, était un capitaine d’âge moyen connu sous le nom de « Shinkurou » et appelé par erreur « Semimaru » par beaucoup de monde. Il était celui que toutes les factions voulaient rallier à leur cause et la personne la plus à même de mettre fin à cette impasse.
Dix ans s’étaient écoulés depuis ces événements…
Shinkurou réfléchissait en silence.

Même si la victoire à la bataille d’Asada fut considérée a posteriori comme une démonstration des prouesses militaires de Shinkurou, elle fut le début d’un grand désastre pour les personnes impliquées.
Le Shogun Tai ne pouvait pas permettre à une personne si maligne de vagabonder dans les montagnes.
Pour cette raison, Shinkurou fut rendu aveugle et jeté dans une cellule peu de temps après.
Seulement cinq ans auparavant, les forces alliées du daimyo Oome avaient lancé une expédition punitive contre le Clan Imagawa, dont le chef finit décapité. Ce fut uniquement dès lors que les habitants du pays purent vivre en paix…
Tout cela, Shinkurou l’entendit de la bouche du nouveau Seiitaishogun alors qu’il était en prison.
Shinkurou n’avait jamais vu la population vivre en paix de son vivant. Ce nouveau Shogun inconnu ne pouvait vraisemblablement pas être un homme de justice et de morale, mais il lui était nécessaire à ce moment-là de proclamer une amnistie générale afin de gagner le cœur des citoyens.
En se remémorant le passé, Shinkurou ne put s’empêcher de fondre en larmes. Que ce soit pendant ces événements ou dans le présent, il avait toujours été pris au milieu de la tourmente.

« Les gens comme moi sommes considérés comme des traîtres non seulement dans cette nation, mais aussi dans tout l’univers. »
Le Shogun s’adressa de manière nonchalante en regardant Shinkurou, qui était agenouillé.
« Notre petite étoile située à la marge de ce vaste univers ne peut plus porter le fardeau que représentent les taxes impériales. Ton talent doit s’épanouir au milieu de la galaxie. »
« Cet infâme Imagawa t’a déjà privé de ton nom et prénom, mais il vaut mieux que tu laisses un tel passé derrière toi. À partir de maintenant, tu seras connu sous le nom de Semimaru ».

C’était vrai : se tenait devant lui une personne sans passé qui ne pourrait plus jamais contempler le vaste univers devant lui.

Mise en page : Deathmortus

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