Nouvelles chroniques des six Kitsunes

À acheter auprès de Kuroda pour 3000× Mora à la Chambre Yae, dans la Cité d’Inazuma.

Préface

Les histoires liées à la mémoire semblent toujours être en rapport avec ces moments où vous gagnez une chose avant de la perdre aussitôt.

Si vous vous demandez comment j’en suis venu à écrire sur ce sujet… Eh bien, ce n’est pas très intéressant.

Ce soir-là, je buvais pour tuer le temps à la Pagode Uyou quand j’aperçus sur une vieille amie que je perdis de vue. J’ignorai quand elle arriva, mais je l’eus soudainement remarquée, assise dans la salle.

« Eh bien, qui voilà ? Vous buvez tout seul alors que l’ambiance est à la fête. »

Puisqu’elle me le demandait, je marmonnai en réponse :
« Le meilleur vin a un prix élevé, et parfois ce prix est de le boire seul. »

« Les mêmes vieilles excuses… Vous êtes toujours aussi ennuyeux. »
Telles étaient les paroles de la rédactrice en chef, qui tenait le verre dans sa main et semblait d’humeur à boire.
« Pourquoi ne pas gagner un peu d’argent pour vous payer du vin ? Après tout, on ne dirait pas que vous avez mieux à faire. »

« C’est ma tournée ce soir. »
Elle rit en répétant cela une troisième fois.

« Vous êtes de retour. »
Je regardais la brise du soir transporter quelques pétales de fleurs du cerisier sacré dans son verre qui créait des ondulations déformant le reflet de la lune.
Pris d’une forte impression de déjà-vu, ma bouche se mit à prononcer des mots qui allaient me mettre dans l’embarras.

« Vous êtes ivre. »
Elle n’avait pas l’air très heureuse d’entendre cette phrase, et me répondit d’un ton ferme, plein de défiance.
Cependant, très vite après, elle posa son verre sur la table et laissa échapper un soupir.
« Je n’étais même pas née quand elle est partie. »

Et moi, je n’étais qu’un jeune homme.

« Vous êtes peut-être le seul qui puisse raconter ses histoires. »

Et ce fut ainsi que je me retrouvais à écrire une fois de plus pour la Chambre Yae. Cela me paraît amusant, maintenant que j’y pense.
Mes fidèles lecteurs, ne vous fâchez pas. Je vous demande de ne pas interpréter cela comme une décision d’arrêter l’écriture sauf par plaisir égoïste.
Après tout, le prix de certains vins d’excellence va bientôt baisser, alors je dois m’assurer que je suis prêt à les acheter. Par ailleurs, je dois rembourser la rédactrice en chef pour le vin qu’elle m’avait si gentiment offert ce soir-là.

À acheter auprès de Kuroda pour 3000× Mora à la Chambre Yae, dans la Cité d’Inazuma.

Pardonnez mes divagations, mais il y a encore des éléments que je dois tirer au clair de commencer mon histoire.
Que sont les « Nouvelles chroniques des six Kitsunes » ?
De « nouvelles chroniques » supposent l’existence d’« anciennes chroniques ». Ce livre est une édition légèrement révisée des « Chroniques des Six Kitsune de Yuurakusai », qui ont connu une grande popularité il y a un demi-siècle. Mes compétences en matière d’écriture sont limitées et je ne peux qu’espérer que M. Yuurakusai et mes autres lecteurs liront ces pages avec un regard indulgent.
En parlant de M. Yuurakusai, il était déjà célèbre quand je n’étais qu’un enfant. À cette époque, la Kitsune Saiguu s’intéressait déjà beaucoup à ses capacités littéraires et à son expertise en matière de thé, faisant de lui un Kitsune cultivé et élégant.
Malheureusement, tout cela appartient au passé désormais. Yuurakusai a commis une grave erreur qui l’a forcé à s’exiler il y a de cela cinq cent ans…

Sans plus attendre, je vais commencer à vous raconter les « Nouvelles chroniques des six Kitsunes » qui commencent sur l’imposant Mont Yougou.
La légende raconte que la Grande Kitsune Hakushin avait six disciples sous ses ordres qui étaient tous très doués en magie et en métamorphose. Ils étaient chargés d’aider Hakushin à gérer le sanctuaire et à veiller à la sécurité du Mont Yougou au quotidien.

L’ainée des six était Itaru, le Kitsune noir. Contrairement à la plupart des autres femelles, elle était aussi large qu’un ours et aussi forte qu’un tigre, à la personnalité sauvage et indisciplinée. Un jour, elle détruisit un shintai représentant la Shogun dans le hall principal du sanctuaire lorsqu’elle était ivre et désorientée. Furieuse, Hakushin bannit Itaru de la montagne pour une période d’introspection dont elle eut bien besoin. Trop heureuse de quitter la montagne, Daru oublia complètement les avertissements d’Hakushin et trouva une bouteille d’alcool avant de se diriger vers le village le plus proche pour chercher des ennuis.

À acheter auprès de Kuroda pour 3000× Mora à la Chambre Yae, dans la Cité d’Inazuma.

Reprenons là où nous nous étions arrêtés : Itaru, le Kitsune noir, se rendit au village pour semer la pagaille lorsqu’elle vit deux femmes se tenant au bord de la route, habillées comme des bûcherons. Toutes les deux avaient trois sabres accrochés à leur taille : un nodachi de sept pieds de long, un kodachi et un wakizashi. Celles-ci étaient donc armées jusqu’aux dents et ne s’en cachaient pas.

Ces deux femmes se mirent en état d’alerte lorsqu’elles virent une silhouette noire et imposante s’avancer, faisant voler la poussière et vibrer le sol. Elles saisirent le manche de leurs lames, prêtes à les dégainer à tout moment, et demandèrent à l’unisson :

« Qui va-là ? Un démon ?! »

La silhouette répondit :

« Haha, exactement ! »

Sans hésiter, les deux femmes dégainèrent immédiatement leurs épées et s’élancèrent, avec l’intention de tuer Itaru. Cependant, elles l’avaient clairement avaient sous-estimée. ltaru esquiva leurs attaques d’un seul pas, avant de saisir leurs poignets et de les tordre, envoyant leurs deux nodachis de deux mètres de long se planter sur le sol. Surprises par la douleur, les deux femmes attrapèrent leur kodachi, mais il était trop tard. ltaru envoya voler l’une d’elles avec une gifle toute puissante, tout en plaçant l’autre dans une prise de tête. Elle souleva ensuite celle qu’elle tenait avec son bras par la peau du cou et mit enfin son pied sur la poitrine de la première pour la maintenir au sol.

« Les jumelles oni de Tokaku ? Je vois que vous n’avez pas retenu la leçon après que je vous ai mis une raclée pour avoir terrorisé les villageois ! ».

Les deux malfaiteuses paniquèrent et supplièrent Itaru d’épargner leur vie. Cette dernière les jeta au sol avant de leur répondre :

« D’accord. Je suis sans maitre depuis que j’ai été bannie de la montagne par Hakushin, alors pourquoi ne pas vous joindre à moi ? Nous aiderons qui en ont besoin. Ça va être amusant ! »

Pour obtenir ce livre, rentrez dans la Comission culturelle, à l’intérieur du Domaine Kamisato. Le livre se trouve dans la pièce de gauche.

Dans le volume précédent, Itaru, le Kitsune noir, avait maîtrisé deux brigandes, les jumelles oni de Tokaku, et les trois se lancèrent dans leur tout nouveau voyage de bienveillance envers autrui.

Notre trio rencontra une mère et sa fille en reposant au Village de Konda.
Après avoir engagé la conversation, le trio apprit le nom de ces deux personnes : Youzan et Yui. Toutes deux étaient des musiciennes venues de la lointaine lie de Seirai en visite à la cité d’Inazuma pour participer au festival. Sur leur chemin, elles furent été escroqués par un vendeur de melons lavande du village : il leur avait offert quelques melons pour remédier à leur soif, soi-disant par pure bonté, avant d’insister pour qu’elles achètent d’autres melons à un prix exorbitant. Hélas, les musiciennes itinérantes ne roulaient pas sur les moras et ne pouvaient pas se permettre de dépenser la totalité du budget prévu pour leur trajet retour en melons lavandes hors de prix…
Les jumelles oni de Tokaku étaient de nature impulsive. En entendant cette histoire, elles commencèrent immédiatement à fulminer de rage et décidèrent unanimement de donner une leçon à ce marchand malhonnête en le découpant en petits morceaux. Cependant, Itaru eut une autre idée et prit la parole d’une voix grave pour arrêter les deux sœurs :

« Très bien, je sais quoi faire. »

Elle se tourna ensuite vers la mère et la fille pour les rassurer :

« Ne vous inquiétez pas. Je vais parler à ce marchand, il se montrera plus raisonnable
après, je vous l’assure. »

Ainsi, Itaru se mit à la recherche du marchand malhonnête.

À acheter auprès de Kuroda pour 3000× Mora à la Chambre Yae, dans la Cité d’Inazuma.

Dans le livre précédent, Itaru le Kitsune noir partit à la recherche du marchand véreux.

Le marchand de melons lavandes, Dozaemon, était autrefois samouraï. Mais la paix régnant à Inazuma depuis bien longtemps, ses talents d’épéiste n’étaient plus guère utiles. Il devint alors marchand au village. Il apprit quelques astuces d’escroc comme l’extorsion, l’intimidation ainsi qu’à utiliser son allure féroce de manière judicieuse. Personne n’osait le confronter, peu importe combien il. leur extorquait. Avec le temps, il devint un des hommes les plus riches du village.

Ce jour-là, Dozaemon se reposait devant son échoppe quand tout à coup, il aperçut de la poussière voler et sentit le sol trembler. Puis, une ombre suffisamment grande que pour recouvrir son étal se dressa au-dessus de sa tête :

« Hé, je voudrais acheter des melons ! »

Dozaemon plissa les yeux pour évaluer le client robuste, féroce et malpoli qui se trouvait devant lui avant de se rendre compte… qu’il s’agissait d’une femme !

« Combien en voulez-vous ? »

La cliente ne semblait pas pressée de lui répondre. Elle était trop occupée à observer son wakizashi posé sur la planche à découper :

« En voilà une belle lame. »

« En effet. Sachez que je viens d’un clan de samouraïs, il est donc normal que je conserve cet héritage à portée de main. »

Dozaemon continuait la conversation sans se rendre compte de la direction qu’elle prenait.

« Dommage qu’elle soit utilisée pour couper du vulgaire melon. »

Dozaemon perçut le caractère provocateur de la remarque, ce qui l’agaça :

« Vous êtes bien bavarde. Alors, vous les achetez ces melons ? »

« Oui, oui. »

Itaru esquissa un sourire en signe d’excuses.

« Un kilo de melon lavande en morceaux, sans l’écorce. »

Dozaemon était méfiant, mais il exécuta la demande. Il découpa un kilo de melon lavande et le plaça sur la balance.

« Hé, comment ce fait-il que cette balance soit toute bancale ? »

À ces mots, Dozaemon saisit sa lame.

« On dirait que cette balance agit de sa propre volonté ! »

« Content de voir que cela vous amuse. Mais il faudrait d’abord me payer. »

Dozaemon ne parvenait plus à contenir sa colère. Il était temps d’arrêter les plaisanteries et de parler sérieusement.

« Hé, je n’ai aucun problème avec le fait de vous payer ce que je vous dois. Je ne suis juste pas certaine que vous serez capable de le prendre. »

« Ne vous inquiétez pas, je prendrai ce que vous me donnerez ! »

« Vraiment ? »

« Bien sûr ! »

Soudain, Itaru s’écria « Prenez ça ! » et lança une bourse remplie de moras en plein dans le visage de Dozaemon. Il ne réagit pas à temps et la reçut en plein dans le nez. Il chuta en arrière sur le sol et son précieux wakizashi s’envola de sa main puis tomba à côté de lui. En y regardant de plus près, son nez avait été complètement écrasé par la bourse de moras : on aurait dit le genre bourse dans laquelle est rangée une pipe, mais sans celle-ci à l’intérieur.

Itaru se dirigea vers lui et lui marcha sur la poitrine. Sans un mot, elle cogna Dozaemon si fort qu’on aurait dit qu’un tournoi d’arts martiaux de Liyue avait lieu sur son visage. Le marchand se débattit péniblement pour se relever. Mais alors qu’il se tenait debout pour attraper sa lame, Itaru le vit et lui assena un autre coup violent à la tète. Elle frappa si fort qu’une paire d’oreilles de Tanuki apparurent. Il se mit à la supplier.

Itaru éclata de rire. Le marchand était donc un démon, doublé d’un malpropre de Tanuki en plus de cela !

Itaru confisqua le wakizashi dérobé par le Tanuki, distribua la plupart de l’argent qu’il avait salement gagné parmi les habitants du village. Elle donna le reste à la mère et la fille qui étaient tombées dans son piège un peu plus tôt. Itaru épargna la vie du Tanuki, non sans avoir longuement hésité, puis continua sa route.

À acheter auprès de Kuroda pour 3000× Mora à la Chambre Yae, dans la Cité d’Inazuma.

Arrêtons les anecdotes au sujet d’Itaru le Kitsune noir pour l’instant. Veuillez m’excuser de jacasser, mais j’ai des commentaires à apporter à propos de vieilles affaires. On ne connait plus depuis longtemps la raison pour laquelle Yuurakusai provoqua la colère de dame Saiguu à cette époque. Cependant, dame Yae proposa de me partager quelques extraits de l’histoire dont elle fit l’expérience, après avoir bu entre deux et huit verres.
Nous sommes dans un roman. J’ai donc eu naturellement le désir de transformer ces mots pour confectionner le récit que l’histoire ne raconte pas.
Lorsque la Kitsune Saiguu quitta les terres d’Hakushin pour endosser son rôle au Sanctuaire de Narukami, dame Yae n’était pas encore née. De ce fait, son enfance fut bercée par les histoires et les contes à propos de Saiguu, qu’elle aimait et respectait profondément.
C’est aussi la raison pour laquelle dame Yae allait éventuellement se retrouver au Sanctuaire de Narukami après ses voyages.

En raison de leurs liens de sang, dame Saiguu prenait grand soin de dame Yae, même si cette dernière parle aujourd’hui très peu de cette époque…
Même si mon devoir en tant qu’auteur est de divertir, je vais éviter de dévoiler trop de détails à propos passé de dame Yae. Autrement, le rédacteur en chef risque de tout effacer.

Revenons à Yuurakusai. On ne connait plus depuis longtemps la raison pour laquelle Yuurakusai provoqua la colère de dame Saiguu à cette époque. Cependant, ses agissements sont liés à l’ultérieure invasion de l’Abîme.
Toutefois, après que Yuurakusai ait été chassé, la Kitsune Saiguu ne demeura plus au Sanctuaire de Narukami. Elle s’installa de manière permanente au Tenshukaku.

« Une catastrophe qui engloutira les cieux et la terre va se produire. Mon rôle est de défendre le peuple et de protéger notre seigneur, je dois donc me rendre aux côtés de la Shogun. »

Lorsque dame Saiguu s’en alla la deuxième fois, dame Yae n’était encore qu’une jeune fille. Celle qu’elle avait suivie jusqu’à présent la quittait à nouveau. Ce n’est que lorsque le désastre frappa l’archipel que les paroles de dame Saiguu prirent tout leur sens… Mais il était trop tard, tout ne s’était pas déroulé comme nous l’aurions souhaité. Cette fois, dame Saiguu entreprenait son troisième départ. Cette fois, elle partait pour toujours.

Cinq siècles semblent représenter une éternité pour les mortels. Mais les joies et les peines provoquées pas ce qui se passa pendant tout ce temps, de l’existence fugace ou durable, sont difficiles à faire disparaitre.

Mise en page : Deathmortus

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